Dix-septième abbesse.
Le court passage d’Asseline au monastère, en qualité d’abbesse, nous est indiqué par une note consignée dans le troisième livre de la Police sacrée de René Choppin.
Cette note nous apporte une preuve nouvelle de la situation critique de l’abbaye.
L’interdit que le pape Innocent II mit sur le domaine du Roi Louis le jeune et la suite de démêlés que ce Roi eut avec Thibault comte de Champagne, causèrent beaucoup de dommages aux églises de France. Celle de Chelles en particulier s’en ressentit.
Dans l’impossibilité de liquider les dettes précédentes, Asseline se trouva obligée de vendre trois quartiers de vigne que l’abbaye possédait à Saint-Hilaire de Paris. Maurice de Sully, évêque de Paris, ratifia la vente, la dixième année de son épiscopat.
Asseline n’eut pas le temps d’en faire d’avantage, étant morte la même année 1178.
(DOM PORCHERON, bibliothèque diocésaine de Meaux, TR 436.34.326).