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Recherches

Sigisla

Troisième abbesse On trouve dans un cartulaire écrit en 1292 que Sigisla était abbesse en 708. Ermangarde quatrième abbesse Clémence       cinquième abbesse Asseline          sixième abbesse Sybile              septième abbesse Marsile            Huitième abbesse Ces abbesses ont successivement gouverné le monastère de Chelles. l’on n’a pu découvrir aucune de leurs actions, il est seulement constant que c’est de leur temps que Thierry II , dit de Chelles, fils de Dagobert II, fut élevé à Chelles d’où Charles Martel le retira environ l’an 722, pour le mettre sur le trône. On ne dit point où se retira Luitberge, fille de Didier, roi des Lombards et femme de Théodon, avec ses deux filles,  mais il est certain que se fut à Chelles. L’une des filles reçut le voile à Chelles et l’autre au monastère de Saint-Jean de Laon. Ce fut aussi de leur temps que Sonichilde, nièce d’Odilon, duc de Bavière et seconde femme de Charles Martel, fut religieuse en 741, en l’abbaye de Chelles, dont on lui donna les revenus pour sa dépense. (DOM PORCHERON,p. 431, bibliothèque diocésaine de Meaux, TR 436.34. 326).

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Wilcome.

Deuxième abbesse. Nous devons à Dom Asselin, prieur de Sainte-Croix, la découverte de l’abbesse Wilcome qui succéda à sainte Bertille. Une des preuves les plus convaincantes est qu’un auteur anglais , nommé William Tornas, dans son histoire d’Angleterre, dit que sainte Mildrede fut envoyée en France par la princesse Ermemburge pour se retirer dans l’abbaye de Chelles sous la conduite de la vénérable abbesse Wilcome afin d’apprendre dans cette fameuse école, à vivre sous les lois de l’état religieux , ajoutant à cela, la mort de sainte Bertille arrivée en 702 et celle de sainte Mildrede en 724, ce qui marque assez par le rapport des temps que Wilcome a succédé à sainte Bertille.

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Sainte Bertille

Première abbesse de l’abbaye de Chelles Bertille tire son origine des premières noblesses du Soissonnais. Elle naquit sous le règne de Dagobert Ier et fut prévenue dès l’enfance d’une grâce particulière qui lui fit préférer l’amour de Dieu à celui des Créatures. Elle forma très tôt le dessein de renoncer au monde. Elle craignait d’en parler à ses parents qu’elle ne croyait pas disposés à favoriser ses intentions. La première personne à qui elle s’en ouvrit fut saint Ouen, d’abord chancelier de France puis évêque de Rouen, qu’elle voyait quelque fois chez son père. Sa prière fut enfin exaucée. Ses parents la voyant appliquée toute entière aux exercices de piété la conduisirent eux-mêmes à Jouarre.  Saint-Ouen leur avait désigné ce monastère dont son frère Adon venait de jeter les premiers fondements. L’abbesse Thelchilde l’y reçue avec joie. Elle oublia parfaitement la maison de son père et la noblesse de sa famille. Thelchilde lui confia d’abord la charge de recevoir les hôtes au parloir, puis celle de soigner les malades à l’infirmerie. Elle la nomma ensuite maitresse des jeunes filles que l’on élevait au monastère. Enfin, les qualités remarquables dont elle fit preuve dans ces différents emplois la firent élire prieure par le suffrage de toutes les sœurs pour soulager l’abbesse dans son administration.  L’autorité dont la nouvelle prieure usait sur les autres sœurs était accompagnée d’une grande douceur. Elle s’appliquait en toute chose à maintenir la paix et la bonne intelligence parmi les sœurs. Il y avait déjà quelques années que sainte Bertille soutenait dignement la charge de prieurs dans l’abbaye de Jouarre, lorsque sainte Bathilde ayant achevé le renouvellement général du monastère de Chelles, pria sainte Thelchilde de lui donner quelques religieuses pour établir une forme plus constante de régularité dans cette nouvelle maison. Elle envoya saint Genès à Jouarre pour demander à l’abbesse sa prieure Bertille.  Sainte Thelchilde destina Bertille pour cet emploi et lui joignit quelques autres de ses filles, celles de sa communauté qu’elle avait jugé les plus propres pour l’exécution du dessein de la Reine. Saint Genès, chargé d’une commission si sainte, se transporta à Jouarre, obtint sa demande et fut, en 656 ou environs, le conducteur de cette pieuse colonie qui arriva à Chelles et fut reçue avec le respect et la révérence la plus religieuse sous la conduite du grand prêtre Genès. Bathilde les mit en possession et établit sainte Bertille pour être leur abbesse. La première occupation à laquelle s’appliqua Bertille fut de faire observer dans son monastère les coutumes de Jouarre. La règle de saint Césaire fit place à celle de saint Colomban. Parmi les vertus principales que cette règle recommande aux religieux, on remarque l’obéissance et l’humilité, la pauvreté et le désintéressement, la chasteté et la mortification, le silence et la discrétion. Le costume était blanc. La règle de saint Colomban était généralement en usage dans les abbayes au VIIe siècle, surtout dans nos contrées. Cette coutume s’explique par le séjour du saint dans la Brie. Mais l’institut du moine irlandais ne lui survécut pas longtemps, le régime de saint Benoît le remplaça. La piété qu’elle y faisait fleurir rendit le monastère si célèbre qu’on y voyait des étrangers des provinces les plus éloignées et principalement des Anglais de l’un et de l’autre sexe pour s’y consacrer à Dieu. Elle rendit son âme à Dieu le 5 novembre 702 ou 704, à l’âge de 74 ans dont elle en a passé 46 dans la conduite de l’abbaye de Chelles.   Son corps fut embaumé et enterré dans l’église de son abbaye. La translation de ses reliques est indiquée au 26 mai. Bertille fut ensevelie dans une tunique de soie brune à rayures jaunes.  On vint prier sur sa tombe comme on prie sur la tombe des saints. Cependant son nom ne se trouve ni dans le martyrologe romain, ni dans celui de France. Le calendrier bénédictin seul en fait mention.  Jusqu’à nos jours, les reliques des saintes patronnes de Chelles ont été précieusement conservées, malgré les révolutions et les guerres. Les deux corps presqu’entiers se trouvent enfermés dans des châsses de bois doré et placés avec plusieurs autres dans le sanctuaire de l’église paroissiale. Quelques parties ont été tirées pour les distribuer dans les abbayes de Saint-Antoine des Champs et du Val de Grace à Paris Le 27 juin 1612, Marie de Lorraine, abbesse de Chelles envoya la mâchoire inférieure de la sainte à Madame jeanne de Bourbon, abbesse de Jouarre. Le 2 septembre 1853, les curés de Chelles et de Bourron-Marlotte, Louis-Etienne et Louis-Alexandre Pougeois, remettent au pape Pie IX des reliques de sainte Bathilde et de sainte Bertille, de la part de Mgr. Allou, évêque de Meaux. ———————————– (DOM PORCHERON, bibliothèque diocésaine de Meaux, TR 436.34. 326). (Abbé C.TORCHET, l’Abbaye Royale de Notre-Dame de Chelles) (Jean-Pierre LAPORTE, Raymond BOYER, Sépultures et reliques de la reine Bathilde (†vers 680) et de l’abbesse Bertille († vers 704)). (Jean-Pierre LAPORTE, Le trésor des saints de Chelles, SAHC)

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Marie YVERT ou YVERDIES

Dite de Saint-Bernard Chantre en 1647 Boursière en 1675 grande prieure jusqu’en 1680 † en 1680 la même nuit que sa nièce Françoise DUPUIS Inhumée dans le bas-côté de l’église, du côté du cloître. Ccy gist très dévote dame sœur Marie Yvers dite de Saint-Bernard, religieuse professe de ce royal monastère qui déceda le ème jour de  janvier 1680 âgée de 79 ans dont elle a passé 60 en cette sainte maison. priez (Arch. dep.77 Q1 1417) (Bibl. nat. ms8224) (DOM PORCHERON,p. 406,XIV,  bibliothèque diocésaine de Meaux, TR 436.34. 326). (BERTHAULT, l’abbaye de Chelles, résumés chronologiques, T2, p. 19)

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YOLENDIS

† Monialis, II idus d’octobre (Nécrologe de Chelles, Ms 418 de la bibliothèque de la  Bourgeoisie à Berne), (MOLINIER, obituaire de la province de Sens et de Paris, t1, Paris 1902).

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